Collection: Kura Shomali
Kura Shomali (1979) lives and works in Kinshasa, capital of the Democratic Republic of the Congo, from which his painting approach derives. Kura Shomali describes his work as a way of ‘digesting’ the megalopolis of Kinshasa. Evoking the chaos and complexity of this teeming metropolis, the second largest city in Africa, Kura Shomali’s works appear fragmentary in form, composed of snatches of sights and sounds, embodying the life of the street.
Kura Shomali has talked about depicting “passersby”, and each of his figures appears suddenly aware of being seen, spinning on a heel to face and pose for the artist, waggling revolvers that sprout flowers, teetering in dandyish heels, beaming astride a motorbike.
Kura Shomali’s images depict types, their faces obscured by collaged clusters or transfigured into symbols (globes, eyes, patterns), to create a collective portrait of a city where public behaviour is a matter of received visual cues, like trying on a new coat. And when his figures let their guard down, they seem bamboozled, off-guard, blinking in the headlights.
In his most recent works, the artist appropriates well-known images by African photographers such as Seydou Keita, Samual Fosso, Sammy Baloji, Malick Sidibe and Jean Depara. Shomali combines charcoal, ballpoint pen, gouache, ink, felt, glitter and collage to give these works a unique texture. His works have a sense of urgency, inspired by the chaos of daily life and imagery from the advertising, newspapers and magazines that make up Kinshasa’s street culture.
Kura Shomali’s recent exhibitions include "African Stories" at Museum of Marrakech, Morocco, "Beauté Congo" at Fondation Cartier in Paris, Saatchi Gallery and JapanCongo: Works from the Pigozzi Collection at Magasin Grenoble, France.
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Kura Shomali (1979) vit et travaille à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, d'où l'approche de sa peinture dérive. Kura Shomali décrit son travail comme un moyen de " digérer " la mégalopole de Kinshasa. Evoquant le chaos et la complexité de cette métropole foisonnante, la deuxième plus grande ville d'Afrique, les œuvres de Kura Shomali apparaissent fragmentées dans leur forme, composées de morceaux de vues et de sons, incarnant la vie de la rue.
Kura Shomali parle de représenter des "passants", et chacun de ses personnages semble soudain conscient d'être vu, tournant le talon pour faire face et poser pour l'artiste, agitant des revolvers, titubant en dandy, ou bien encore rayonnant à cheval sur une motocyclette.
Les images de Kura Shomali dépeignent des personnages, leurs visages obscurcis par des amas de peinture ou collages ou transfigurés en symboles (globes, yeux, motifs), pour créer un portrait collectif d'une ville où le comportement public est une question de repères visuels reçus. Et quand ses personnages baissent la garde, ils ont l'air bernés, désorientés, clignotant dans les phares.
Dans ses œuvres les plus récentes, l'artiste s'approprie des images bien connues de photographes africains tels que Seydou Keita, Samuel Fosso, Sammy Baloji, Malick Sidibé et Jean Depara. Kura Shomali combine le fusain, le stylo à bille, la gouache, l'encre, le feutre, les paillettes et le collage pour donner à son travail une texture unique. Ses œuvres ont un sentiment d'urgence, inspiré par le chaos de la vie quotidienne et les images de la publicité, des journaux et des magazines qui composent la culture de la rue à Kinshasa.
Kura Shomali a notamment exposé à "African Stories" au Musée de Marrakech au Maroc, lors de l'exposition "Beauté Congo" à la Fondation Cartier à Paris, à la Galerie Saatchi et à JapanCongo : Œuvres de la Collection Pigozzi du Magasin à Grenoble en France.