Collection: Jean-Bosco Kamba
Jean-Bosco Kamba (1939 Luluabourg, now Kananga, Kasai, Congo - ?) joined the Elisabethville Fine Arts Academy in 1953, and in 1956 he was among the eight artists selected by its founder, Laurent Moonens, to work in his cooperative.
Kamba's work was included in a European exhibition tour of 1955-56, and was shown in Liège, Morges, Ostend, Brussels and Antwerp. In 1956, he worked on the mural paintings at Elisabethville Theatre, and was awarded diploma n°3 from the Academy in 1958.
His depiction of nature is rich in colors and details. Perhaps one of painters the most faithful to reality, Kamba's works are very much like Japanese prints with a surrealist dimension.
Always refined and decorative, his painting style contains elements similar to that of Pilipili Mulongoy, from whom he sometimes borrows a hatched background, and specific themes such as the cycles of life and death are evoked with animals from the bush.
While his work is not generally discussed in terms of perpective, a sense of volume goes emerge.
With a total lack of perspective, in the artwork "Wildfire around a watering hole", on a flat landscape, a whole fauna composed in particular of reptiles, felines and disproportionate fishes evolve.
All contact with Jean-Bosco Kamba were lost when he left Lubumbashi for Kananga, where in all likelihood he passed away.
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Jean-Bosco Kamba (1939 Luluabourg, aujourd'hui Kananga, Kasaï, Congo - ?) entre à l'Académie des Beaux-Arts d'Élisabethville en 1953 et fait partie, en 1956, des huit artistes sélectionnés par son fondateur, Laurent Moonens, pour travailler dans sa coopérative.
L'œuvre de Kamba fait l'objet d'une tournée européenne d'expositions en 1955-1956, notamment à Liège, Morges, Ostende, Bruxelles et Anvers. En 1956, il travaille aux peintures murales du Théâtre d'Élisabethville et obtient le diplôme de l'Académie en 1958.
Sa représentation de la nature est riche en couleurs et en détails. Sans doute l'un des peintres les plus fidèles à la réalité, les œuvres de Kamba s'apparentent à des estampes japonaises, avec une dimension surréaliste.
Toujours raffiné et décoratif, son style pictural comporte des éléments similaires à celui de Pilipili Mulongoy, auquel il emprunte parfois un fond hachuré, et des thèmes spécifiques tels que les cycles de la vie et de la mort sont évoqués avec des animaux de la brousse.
Si son œuvre n'est généralement pas abordée en termes de perspective, un sens du volume se dégage.
Avec une absence totale de perspective, dans l'oeuvre « Faune sauvage autour d'un point d'eau », sur un paysage plat, évolue toute une faune composée notamment de reptiles, de félins et de poissons disproportionnés.
Tout contact avec Jean-Bosco Kamba fut perdu lorsqu'il quitta Lubumbashi pour Kananga, où, selon toute vraisemblance, il s'éteignit.
