Collection: Jean Depara
Jean Depara (1928-1997) was born in Angola and came to photography almost by accident. To record his wedding, in 1950, he bought himself a small Adox camera after which he never ceased to seek out new subjects for his lens.
Settling in Kinshasa in 1951, Depara at first combined his job in photography with various other small jobs: repairing bicycles and cameras, dealing in scrap metal. In 1954 Depara 's carrer took a turn when the celebrated Zairian singer Franco invited him to become his official photographer. Depara became the chronicler of Kinshasa social life in the era when the Rumba and the Cha Cha defined the city’s rhythm.
Jean Depara later set up his studio under the name "Jean 'Whisky' Depara" and spent his days in bars like the Kwist, the OK Bar, or the Sarma Congo. At night he hung out at such clubs as the Afro Mogenbo, the Champs-Elysées, the Djambo Djambu, the Oui, the Fifi, the Show Boat. "Night owls" particularly fascinated him and with his flash Depara captured an Africa stripped of conventional social codes. Interracial couples, hipsters, and those who in imitation of James Dean chose to “live fast, die young”, became both his subjects and his clients.
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Jean Depara (1928-1997) est né en Angola et est venu à la photographie presque par accident. Pour prendre des images de son mariage, en 1950, il s'est acheté un petit appareil photo Adox, après quoi il n'a jamais cessé de chercher de nouveaux sujets pour son objectif.
Installé à Kinshasa en 1951, Depara a d'abord combiné son travail dans la photographie avec divers autres petits boulots : réparation de vélos et de caméras, vente de ferraille. En 1954, le carrière de Depara prend une tournure lorsque le célèbre chanteur zaïrois Franco l'invite à devenir son photographe officiel. Depara est devenu le chroniqueur de la vie sociale de Kinshasa à l'époque où la Rumba et le Cha Cha définissaient le rythme de la ville.
Jean Depara a ensuite créé son studio photo sous le nom de "Jean 'Whisky' Depara" et a passé ses journées dans des bars comme le Kwist, le OK Bar, ou le Sarma Congo. La nuit, il traînait dans des clubs tels que l'Afro Mogenbo, les Champs-Elysées, le Djambo Djambu, le Oui, le Fifi, le Show Boat. Les "oiseaux de nuit" le fascinait particulièrement et avec son flash, Depara capturait une Afrique dépouillée de codes sociaux conventionnels. Les couples interraciaux, les hipsters, et ceux qui, à l'instar de James Dean, ont choisi de « vivre vite, mourir jeunes », sont devenus à la fois ses sujets et ses clients.